Une étude d’un think tank chinois révèle que le projet d’infrastructures des « nouvelles routes de la soie » pourrait remettre en cause les objectifs de l’Accord de Paris de 2015 de maintenir la température moyenne mondiale en dessous de 2 °C par rapport aux niveaux pré-industriels.
Le projet chinois de « nouvelles routes de la soie », avec le développement d’un réseau gigantesque d’infrastructures dans plusieurs pays, pourrait mettre à mal les objectifs de l’Accord de Paris sur le climat, avertit lundi un think tank chinois, le centre Tsinghua pour la finance et le développement.
Pékin a lancé en 2013 le projet d’infrastructures des « Nouvelles routes de la soie », pour relier l’Asie, l’Europe et l’Afrique à la Chine, avec des ports, lignes ferroviaires, aéroports et parcs industriels.
Certains projets, notamment des barrages et des centrales à charbon, sont accusés d’occasionner des dégâts à l’environnement.